Bon ben normalement il devait faire beau et chaud, et niet, rien!... Quelques rayons de soleil lundi m'ont tout juste permis de planter mon sapin de Noël.
Sinon, ça va faire 3 jours qu'on se les gèles menus. Pas qu'il fasse si froid que ça, mais quand tu passes ta journée dehors, tu finis par ne plus sentir tes pieds (ont ils d'ailleurs jamais existé ?), tes doigts se recroquevillent doucement et tu te révèles encore plus maladroite que d'habitude, et ton nez devient une sorte d'excroissance rouge et suintante, animé de soubresauts désordonnés, et s'exprimant par "Snirflll" on ne peut plus distingué. Bref, trop top...
C'est drôle, mais j'ai l'impression qu'en fait, je passe mon temps à me plaindre...
Bon, soyons positive. La maison est magnifique toute givrée, on se croirait presque dans "The day after tomorrow" (sans Dennis Quaid malheureusement...), et puis de toutes façons, quand on se tapera des 35° à l'ombre cet été, je vais trouver le moyen de me plaindre encore. Arrêtons donc là.
Sinon, mercredi dernier, j'ai vécu quelques minutes de trouille viscérale des plus drôle.
Je m'explique : je ponçais joyeusement le parquet de la chambre verte (original comme dénomination, non ?!), quand le soleil s'est couché.
Là je me lève (et oui actuellement, je fais les bordures du parquet, je suis donc une sorte de Cendrillon moderne armée d'une ponceuse excentrique au lieu d'une éponge) et m'approche de la fenêtre pour jeter un oeil au coucher de soleil sur l'Isère (la rivière qui passe une centaine de mètre plus loin, au pied de la butte).
Et là je vois le brouillard qui monte de la dite rivière, mais à une telle vitesse et tellement dense qu'il en paraît organique. Abreuvée comme je l'ai été de films fantastiques dans mon adolescence, mon sang ne fait qu'un tour, et un mot me vient à l'esprit : "FOG" . Ce brouillard mystérieux amène forcément des hordes de mutants-zombies-morts vivants sournois qui vont me dévorer la cervelle et foutre le bins dans le super rangement des matières et des outils de mon chéri, c'est évident !!!!
Bref, assaillie par une angoisse complètement irrationnelle, j'ai tout planté là et je suis allée boire un thé, au chaud dans ma zone civilisée, enfermée à double tour ! Les zombies-mutants-morts vivants ne savent pas ouvrir les portes fermées c'est bien connu !
Quand tu vis à la campagne, un peu isolée, dans une grande et vieille maison, évite d'avoir trop d'imagination et d'être une trouillarde, ça te simplifiera la vie !
4 commentaires:
Je suis morte de rire Sandra ! Un grand moment de lecture ! ;-)))
Je suis sûre que j'aurais eu la trouille comme toi, ceci dit ;-)
Hélène
Apparemment, un "remake" de Fog a été tourné il y a peu. J'ai vu passer une bande annonce... De quoi entretenir sa trouille !
Vivement l'été, avec les champs de maïs dont on ne sait jamais ce qu'ils peuvent dissimuler... Ou alors quand on le sait, il est déjà trop tard !
Ah ne la ramène pas avec tes champs de maïs !!!! Ici, la maison en est cernée...
Et puis tu parles, tu parles mais as-tu seulement eu le cran de lire "Nuit d'été" ?
Euh... J'ai déjà plein de trucs à lire et à écrire, tout ça... (prenons un air dégagé...)
Enregistrer un commentaire